mardi 31 octobre 2017

500e anniversaire de la Réforme Luthérienne


Un certain 31 octobre 1517, le moine et théologien nommé Martin Luther avait placardé sur la porte d’une église de Winterburg ses « 95 thèses », le texte fondateur de la Réforme protestante de courant luthérien. Il dénonça les dérives du catholicisme de courant romain: en particulier le commerce des indulgences, à l'instar de Jan Hus qui, 2 siècles plus tôt, était mort supplicié pour les mêmes raisons. Ce fut la seconde rupture du catholicisme romain, après celle d'Henri VIII d'Angleterre, toutes deux entraîneront des guerres religieuses qui causeront des millions de morts et de déplacés; et des joutes de pouvoir aux ramifications les plus ombrageuses, voire funestes.

Signe que ces temps ont changé, ces célébrations de ce 500e anniversaire avaient été lancées il y a un an, en Suède, à Lund, en présence notamment du pape François, un fait longtemps impensable...

Sources:
L'Allemagne célèbre le 500e anniversaire de la Réforme et de son instigateur, Martin Luther

lundi 30 octobre 2017

Les glaciers artificiels

Dans une série de trois billets sur les petites forces insoupçonnées de la Nature qui peuvent transformer notre monde, en voici le second: les glaciers.

Chewang Norphel, ingénieur civil à la retraite, aujourd'hui âgé de plus de 80 ans, il a eu l’idée en 1987 de créer les premiers glaciers artificiels au Ladakh. Son travail a été salué par des prix internationaux et l'Inde l'a surnommé « Iceman » et « l'Homme des glaces ».

Le Ladakh, ce «Petit Tibet», un haut plateau himalayen du nord de l'Inde. C'est en fait un désert de rochers et de terres arides qui s'étend. Immensité sauvage, mais contrée stérile.

Sonam Wangchuk, à 49 ans, lui aussi est ingénieur, il reprend désormais les traces que lui a laissé son maître. « Je veux offrir une réponse himalayenne à un problème himalayen », résume-t'il. L'étendue hostile qui l'entoure, il la connaît, enfant du pays. Comment le reverdir?

L'idée est simple, mais la réaliser est compliquée; comme beaucoup de choses dans la vie, me direz-vous. « Quand j'étais enfant, l'abondante neige d'hiver renouvelait les glaciers, raconte Sonam Wangchuk. » Il faut reconstituer aux sommets des montagnes les anciens glaciers qui ont tous fondus: rayés de la carte par le réchauffement planétaire. Cette reconstitution n'est qu'une étape, le démarreur offert à la Nature de reprendre ses droits. En créant des mini-glaciers artificiels en l'altitude, en ruisselant au printemps, l'eau issue de la glace fondue permettra à la végétation de pousser, tout autant que d'irriguer les champs des paysans. Les plantes retiennent également l'eau dans le sol. Et par une autre force, par évaporo-sudation, elle produise leurs propres nuages et la pluie. Vous l'aurez compris, Chewang Norphel et Sonam Wangchuk veulent recréer le cycle qui avait donné la Vie à la Nature de leur pays.

Pour cela, d'abord il a déjà réalisé l'exploit l'an dernier de détourner l'eau du ruisseau situé sur les hauteurs, acheminée par des conduites souterraines, l'eau jaillit en fontaine et gèle immédiatement au contact de l'air, sur un dôme couvert de branchages. Un concept pyramidal pour limiter l'exposition au soleil; et la glace fond cinq fois moins vite. La glace forme peu à peu un cône gigantesque qui ressemble à une superbe sculpture de glace: un stupa de glace, comme il l'appelle affectueusement. ...Et pragmatiquement, car il a fait appel aux moines bouddhistes locaux pour l'aider. Et l'armée indienne lui a prêtée également main forte.

Pour y parvenir, Sonam Wangchuk a dû lancer un financement participatif sur Internet, dans ces montagnes où la connexion relève de l'exploit. Il a récolté 119 500 dollars. Grâce à cette irrigation, 5 000 arbustes ont été plantés au printemps dernier sur une parcelle du désert qui appartient à ces moines de Phyang.

En 2001, il avait été nommé « homme de l'année » en Inde par le magazine The Week. Désormais, avec quatre disciples, ils ont pour objectif d'implanter à Phyang un cycle de 90 stupas de glace. En attendant la réalisation du vrai rêve: le retour des glaciers naturels.





Sources:
L'Indien qui voulait construire des glaciers dans l'Himalaya 
L’Himalaya de demain avec Sonam Wangchuck

mercredi 25 octobre 2017

L'homme qui luttait contre la désertification


Dans une série de trois billets sur les petites forces insoupçonnées de la Nature qui peuvent transformer notre monde, en voici un premier: sur les termites.

À contrario d'Elzéard Bouffier, Yacouba Sawadogo est réel et il se mérite plus que n'importe qui le titre d'Homme qui plantait des arbres. Il en aura planté 25 hectares qui lui ont permis de lutter contre la désertification en plus de trente ans.

Comment s'y est-il pris? Yacouba Sawadogo était un cultivateur soucieux et inventif. Lorsqu'il était un adulte, à plus de 30 ans. Il avait constaté  d’années l’avancée du désert sur la forêt. Il faut savoir que le Burkina Faso, son pays d'origine: sa frontière nord est en contact avec le grand désert du Sahara. Le cercle vicieux de la sécheresses faisait ses ravages. Elles entraînaient l’avancée du désert, qui lui ravageait la brousse, qui à son tour faisant fuir les animaux. La rareté des pluies réduisant du coup  les récoltes et entraînant à sa suite l’exode des villageois. 

Inventif et observateur: avec quelques trous et surtout avec l'aide naturelle des termites, Yacouba Sawadogo a fait repousser la forêt. Il a aujourd’hui 77 ans, et vit toujours dans son village à Gourga. Voici qu'il nous montre fièrement son œuvre:



Sources:
Vidéo : ce Burkinabé de 77 ans a stoppé l'avancée du désert avec... des trous et des termites
Homme qui plantait des arbres, Frédéric Back

lundi 23 octobre 2017

Le Réseau de la Santé québécois, malade de ses médecins?

Le Ministère de la Santé du Québec est le principal débiteur du budget national (+40%). Pourtant, les listes d’attente ne raccourcissent pas, les urgences ne désemplissent pas, les médecins de famille sont toujours si peu accessibles malgré la multiplication des «super-cliniques». À cela s’ajoute, un autre mécanisme qui vient produire davantage de lenteurs : la multiplication des actes réservés aux médecins. Un corps en sous-nombre, dont on rend ensuite les tâches incontournables, cela crée donc une situation de verrou qui vient bloquer l’engrenage du cycle des soins de santé. Ce sont maintenant plus de 20% du budget de la Santé leur est directement versés, en avez-vous pour votre argent?


Pourquoi une telle pénurie et une telle centralisation des tâches? Pourquoi ces situations ne sont jamais résolues? L’argent. En fait, nos différents gouvernements nationaux, soucieux de répondre au triple besoin : répondre à la pression des collèges des médecins canadiens, tous yeux rivés sur les salaires offerts par notre voisin du Sud; engager les finissants en médecine à rester au pays; et d’assurer un service de soins publics auprès de ses électeurs… Comment offrir des bons salaires compétitifs tout en conservant le service public? On assiste d’abord à des diminutions d’admissions dans les universités, et ce, inférieures au taux de renouvellement de la profession. Dans ce jeu où chaque dormeur d’un même lit se tire la même couverture à l’un ou à l’autre, hôpitaux contre cliniques; peu importe où les ressources humaines médicales sont attitrées, le problème demeure fondamentalement le même : les médecins sont trop peu nombreux par rapport à la population. Les besoins en personnel médicaux au Canada sont d’autant plus criants, que le Royaume-Uni et la France, pourtant, vivent eux aussi des pénuries. 

Cela entraîne alors nécessairement l’effet voulu, qui est celui où, ces médecins, étant en sous-nombre sur le marché, ils ont alors beaux loisirs de facturer plus souvent des actes médicaux. En outre, étant indispensables à cause de la concentration des responsabilités, donc davantage d’actes médicaux à facturer. Du reste, on diminue les contrôles et de suivis sur ces facturations de soins, les médecins, encore d’ailleurs des travailleurs autonomes : devenant leur propre juge de ce qu’ils veulent facturer ou non. Mais cela cause d’autres débordements, heures travaillées inhumaines, donc longues périodes de vacances s’en suivants; productivité globale potache. Facturation accessoire, sans parler des frais accessoires, donc inefficience dans les coûts par rapport aux soins reçus. …Mais l’argent est là : «payez-nous sinon vous nous perdrez».

Avant de finir, les défaillances de notre système sont-elles causées uniquement par les médecins? Petit groupe facile à désigner du doigt, et on pourrait même ajouter la caricature, d’un petit groupe ignoble s’enrichissant sans vergogne et ne laissant que des ruines derrière eux, aux dépens de la vie humaine; le Réseau de la Santé québécois, malade de ses médecins? Bien sûr que non.

Les défaillances ont des causes multiples. Outre les coûts salariaux, il ne faut pas oublier la pénurie généralisée de soignants, on pourrait énumérer celles : des infirmières, des préposés aux bénéficiaires, etc.? Structurellement, il y a aussi des causes systémiques. Le financement des soins des hôpitaux est déboursé selon des historiques organisationnels, et non directement à l’acte ou selon des cycles de soins. Cela entraîne un rationnement des fournitures médicales, un rationnement de la nourriture, un rationnement des feuillets autocollants… Le Réseau est également mal informatisé, ce qui freine tout élan de convergence et de productivité dont sont capables les technologies modernes: trop de vieux systèmes, mauvaise architecture d’affaire, priorités aux mauvais endroits et, au surplus, là-bas aussi un manque d’effectif suffisant pour venir à bout de la tâche.

Cerise (ou éléphant) sur le gâteau, la refonte du Réseau en CISSS et CIUSSS aura alourdi jusqu’à l’obésité morbide les organisations sous le poids de la lourdeur de leurs complexités. Cette réforme a annihilé les petits et moyens centres de soins centrés sur une mission de santé spécifique : au lieu de petites structures agiles et rapides à répondre aux besoins changeants de ses clients. Désormais, nous avons une entité mastodonte, opérant tout, mais excellant dans rien; lent à se mouvoir et détruisant tout sur son passage qui est responsable de nos soins. Mais ça, c’est l’éternel débat de la quantité versus la qualité, n’est-ce pas? Le Réseau de la Santé québécois est malade certes, à l’image du scandale du manque de douches et de bains pour nos aînés en CHSLD, quoiqu’en disent les slogans, les valeurs, et les plans stratégiques : c’est essentiellement parce que les besoins fondamentaux des usagers ne sont pas au cœur de la mission du Réseau que tout défaille; cet essentiel devenu accessoire.

Le Réseau de la Santé québécois est malade certes, à l’image du scandale du manque de douches et de bains pour nos aînés en CHSLD et qu'une justification médicale est nécessaire pour avoir un bain, quoiqu’en disent les slogans, les valeurs, et les plans stratégiques: c’est essentiellement parce que les besoins fondamentaux des usagers ne sont pas au cœur de la mission du Réseau que tout défaille; cet essentiel devenu accessoire. Et les milliards pleuvent en secret dans la poche des médecins, qui étant incorporés, sont exonérés d'impôts...



Sources:
Entente avec les omnipraticiens: ce n’est pas 1 G$ mais plutôt 1,6 G$
Plus de la moitié des médecins du Québec incorporés

Médecins québécois : les mieux payés au pays
Des radiologistes effectuent un travail jugé inutile qui coûte des millions
La rémunération totale des médecins québécois a atteint 7,3 milliards $ en 2015-2016, 8 % de plus en un an
Rémunération des médecins: «révoltant», dit l'opposition
Le petit roi a dit: y’a trop de médecins au Québec
Des salles d’opération vides pendant qu’on délègue au privé
100 postes de moins en santé à Québec
Les postes coupés... étaient vacants, affirme Barrette
Se battre pour avoir droit à des bains en CHSLD
Barrette n’a pas l’argent pour tout rénover 
Réformes de Barrette: plus d'échecs que de réussites, tranchent trois experts
«Avez-vous fini? J'ai un autre patient qui m'attend.»
Inquiétante détresse chez les médecins 
Le grand malaise des médecins
Au Royaume-Uni, les infirmiers jouent déjà aux docteurs 
23% des Français renoncent à des soins faute d’argent. Les résultats du Baromètre Cercle Santé analysant 8 pays
Informatisation du réseau de la santé au Québec
Médecins 

mercredi 18 octobre 2017

Exposition Riopelle/Mitchell


S'il y a une exposition de peintures que je vous recommande à Québec, c'est bien celle consacrée au couple de créateurs Riopelle/Mitchell. C'est bien sûr, et ce sans aucun doute, parce que j'adore l'oeuvre de Riopelle, autant que j'ignorais celle de Mitchell. J'ai compris vite pourquoi...

Replaçons d'abord les deux artistes dans leurs contextes. Riopelle, peintre québécois, un des signataire du Refus global (il en aura même peint la couverture d'ailleurs), en exil à Paris, avec Borduas (qui l'avait écrit); d'un Québec pas encore prêt à ses œuvres: il y trouve le succès et une gloire presque instantanée. Borduas y mourra. Mitchell, étoile montante de la peinture new-yorkaise se trouve à Paris. Ils feront la rencontre l'un et de l'autre: deux extrêmes. Cette exposition demeurait inédite, parce que, et je n'ai pas de mal à le croire, les deux anciens amants écorchés ne l'auraient jamais acceptée de leur vivant.

L'exposition débute avec une merveille: 15 chevaux Citroën. Quelques toiles de Mitchell, dont on remarque peu, et, au détour d'un mur, que ne vois-je?! Ma peinture préférée!! Celle que j'adore de Riopelle. La forêt ardente, environ 2m par 2m de couleurs allucinées. 

Un peu plus loin, nous attend St-Anton, une œuvre encore plus magistrale de 2m par 4m, presque toute en blanc, venant exprimée les alpes autrichiennes: du pur génie. 

Mais après... Ouf! Là, je vais sans doute choquer mon lectorat, mais franchement: les peintures de Mitchell sont toutes également de la merdaille! Ni plus ni moins! Et c'est là où ça m'a attristé, c'est que les belles toiles viriles et si bien travaillées de l'époque parisienne de Riopelle, suite à leur rencontre, en devienne amoindries, et parfois horribles: vaines tentatives de reprendre les "techniques" de Mitchell. C'est pas mêlant, toutes les belles toiles sont de lui. Et lorsque l'un et l'autre tente de s'influencer, systématiquement la meilleures toile est de lui. Hormis, ça et là, une représentation de sa force retrouvée, c'est un parcours de salles où l'on constate les 20 années de création perdues de ce grand génie. Suite à leur rupture définitive, Jean-Paul retrouve ses repères et vole de ses ailes à nouveau, retransformant peu à peu son style. Linéairement, celles de Mitchell demeurent une diarrhée de peintures gribouillées, au surplus, ses toiles dont devait émanée une quelque impression évanescente étaient laissées pour inachevée à 50%. 

Au bilan, vous pourriez croire le contraire, mais je recommande à plein cette exposition! D'abord, les toiles exposées sont souvent issues hors des grands circuits muséaux. Ensuite, le nouveau pavillon Lassonde est calqué pour recevoir de l'art moderne: ses vastes et hautes salles ne peuvent que recevoir de grandes toiles telles que peignait Riopelle. En complément, une salle permanente est réservée au même artiste dans le pavillon voisin. Cette exposition signée du Grand paraîtra au MNBAQ du 12 octobre 2017 au 7 janvier 2018.



Sources:
Photos personnelles
MNBAQ

mardi 17 octobre 2017

Baleines à bosse à Madagascar



La baleine à bosse sont sans doute parmi les plus populaires: curieuses de leur environnement et, spectaculaires, car sautant régulièrement hors des flots causant des vagues sensationnelles. On peut aussi les observer sur un large éventails de cotes: Europe, Amérique du Nord, Afrique, le golfe du Saint-Laurent au Québec... Mais elles apprécient les mers chaudes pour leur reproduction. Voici une vidéo magnifique tournée par l'Association Cétamada vouée à leur préservation.


Sources:

lundi 16 octobre 2017

Peste à Madagascar


S'il est un mot, unique, qui signifie à lui seul un fléau, c'est bien celui de la peste. Sur cette antique gravure montrant l'usage moyenâgeux de se couvrir d'un cornet, dont le bec servait de respirateur où était logé de l'ail, du camphre: la croyance voulait que les odeurs fortes éloignaient les miasmes de la maladie...

Nous n'en sommes plus là aujourd'hui, mais ce mal n'en est pas non plus disparu. D'ailleurs, comme en plusieurs endroits dans le monde, la présence de la peste à Madagascar ne date pas d'hier. Vous trouverez plusieurs articles à cet effet, de mort de cette terrible maladie à Antananarivo et dans la Grande Île: 2013, 2014, 2015, etc. À tel point que certains osent déclarer qu'il s'agit d'un foyer endémique permanent. Par contre, l’ampleur du nombre de cas cette année 2017 dépasse tous les bilans précédents. Seulement depuis le début de septembre, l'OMS dénombre 57 personnes décédées pour 561 personnes infectées.

Devant la force de l'épidémie, alors de la Coupe des clubs champions de l’océan Indien (championnat de basketball), où l'entraîneur de l'équipe seychelloise est mort, certaine compagnie aérienne ont suspendu leurs liaisons. L’OMS a également réagit en faisant envoyer 1,2 millions de doses d’antibiotiques ainsi que libéré des fonds de 1,5 millions de dollars d’urgence pour aider Madagascar à faire face.

Là où les citoyens malgaches sont déçus, voire perplexe devant leur gouvernement, c'est dans les sa non-communication du risque et de son manque d'actions, en décrétant l'interdiction jusqu'à nouvel ordre de toutes les réunions publiques dans la capitale et ne mentionnant qu'une recrudescence saisonnière observée chaque année entre octobre et mars. Mais plus généralement, le gouvernement central a plutôt choisit l'option de l'intimidation: pointant du doigt les élus municipaux, mettant en garde les journalistes ou faisant emprisonner un homme ayant rapporté sur Facebook le bilan de l'OMS; accusé de répandre la panique. Les gens, s'informant alors sur le web, faute de mieux.

Outre les bilans, rappelons comment vaincre l'épidémie? En s'attaquant à son origine: la peste est provoquée par une bactérie qui se transmet entre l'animal (trop souvent des rats) et l'homme, notamment par la piqûre d'une puce ou par inhalation de gouttelettes respiratoires (toux, éternuement). Le port d'un masque, l'usage d'insecticide, de moustiquaire, piéger les rats, et surtout, vaincre la pauvreté des bidons-villes entourant la capitale Antananarivo. Ce sont bien là aussi les moyens les plus efficaces pour faire disparaître cette maladie infectieuse très contagieuse.


Sources:
Peste à Madagascar
Peste à Madagascar: un homme arrêté à Antananarivo
The plague in Madagascar: A permanent home
A Madagascar, la peste provoque une épidémie de panique
Madagascar : 57 morts de la peste selon l'OMS
Madagascar: la peste atteint Antananarivo 

mardi 10 octobre 2017

Tweety Bird, symbole Catalan?



Si vous avez suivi les événements des dernières semaines, pas juste des ouragans dans les Caraïbes, l'actualité relatif à la politique européenne a été centrée autours du référendum sur l'indépendance de la Catalogne. 

Un détail qui frappe, c'est que lors des diverses manifestations, on y trouve nombre de pancarte montrant Tweety bird, personnage de dessin animé étasunien. Comment est-il devenu un symbole catalan?



Et bien, comme nombre de choses dans la vie: tout à commencer involontairement! Le gouvernement espagnol, prêt à tout pour garder l'unité du territoire de l'Espagne, et de mettre un terme à toute velléité indépendantiste des Catalans, a mobilisé des milliers de policiers afin de réprimer toute l'organisation du référendum ayant pour question cette indépendance de la Catalogne. Ces actions sont bien sûr délibérées de la part du gouvernement de Madrid, et elle devra en payer le prix moral. Mais là où ce l'est moins, c'est que tout ces policiers dépêchés sur place: il faut bien les loger et les nourrir. Dans l'urgence, ce bateau de croisière peinturé avec les thèmes des Looney Toons, de l'armateur italien Moby Lines, a été loué par le gouvernement espagnol et amarré au port de Barcelone. Il doit logé en catastrophe une partie les milliers de policiers dépêchés pour mâter le référendum catalan. Sur la photo, on le voit couvert de toiles, installées après coup. On y distingue bien toutefois les personnages qui ont égayés notre enfance: Coyote, Tweety bird, Duffy le canard, et ....Gros Minet le Chat.

Si vous faites l'association, les Catalans l'ont fait eu aussi: Gros Minet le Chat venu persécuté et mettre en cage le mignon Tweety bird. Ce symbole, une fois créé, rien ne pouvait plus l'arrêté...encore moins ces bâches de la honte.



 
Sources:
CBS News
Moby lines 
Wiki Moby Lines