samedi 30 septembre 2017

Merci à tous les producteurs du terroir!

Lors de mon dernier passage au FoodCamp, j'ai eu la chance de déguster et de recevoir d'excellents produits de distributeurs et de producteurs de chez nous dont il m'est impossible de ne pas dire de bons mots:
  • L'Atelier et saveurs, pour avoir fait connaître à Québec cet art de la mixologie et de nous pourvoir désormais en produits qui nous permettent de mixer également à la maison;
  • Olives et gourmandise, pour les saveurs de ses huiles et vinaigres balsamiques aromatisés;
  • Benedictus, importateur de vin privé qui nous a fait profiter d'un bon vin découverte;
  • Ace Bakery, pour sa passion de développer des pains de qualité pour les marchés à grandes surface;
  • Valrhona, pour la qualité de ses chocolats qui n'est plus à démontrer;
  • Maelstrom Cafe, pour avoir transformé cette boisson si connue;
  • Firebarns, pour son amour des sauces épicées qui nous change enfin du sempiternel Tabasco;
  • Le Château Frontenac, qui produit son propre miel, fines herbes, tisane et friandises; 
  • Particulièrement, Oliméga, pour avoir travaillé d'arrache-pied pendant 8 ans pour développer  au Québec l'huile de cameline, une plante du Nord, si combative et qui donne à son huile des propriétés si riches au goût unique; 
  • La Lichée, pour l'excellence et la décadence de ses préparations à tartinades.

Au cours de ma journée, j'ai pu voir toute la fierté dans les yeux des producteurs qui ont développés, souvent après des années de labeur, des produits d'exceptions, distinctifs. Merci tout spécialement à vous, pour nous avoir partagé cette fierté qui nous permet de savourer de si bons produits. À tous les producteurs et distributeurs présents lors du FoodCamp 2017, à tous les producteurs du terroir québécois, et à tout ceux à venir qu'il me reste à découvrir: merci! Merci!! Merci!!!



Source:
Photo personnelle du FoodCamp 2017

Food Camp 2017: encore tout un plaisir!


S'il est un sujet dont mes amis connaissent mon enthousiasme, c'est bien celui de la Bouffe, et notamment celle servie lors du FoodCamp. Cette heureux événement nous est revenu pour une nouvelle année; pour notre plus grand bonheur! Vous n'allez pas le croire, mais moi-même, je tente de me raisonner. "Non, non, n'y retourne pas cette année, que je me suis dit." Et non, pour une sixième année consécutive, je n'ai pas écouté la petite voix angélique qui m'implorait de m'éloigner de ce lieu de perdition pour tous les gourmands qui existent! Quel est cet événement qui me passionne tant? Quoi y trouver? Voici une petite visite-résumée pour les néophytes. 

Tout d'abord, cet événement culinaire se tient toute une journée les samedi et dimanche, de l'ouverture à 8h30 jusqu'à la fin des représentations aux alentours de 17h30-18hres. L’achalandage, toujours complet, est de plusieurs centaines de personnes à chaque jours. 

Le lieux? Nul autre que le Château Frontenac, et ce, pour une 5ième année. Les deux premières éditions ayant été tenues au Château Laurier. Un petit goûter-déjeuner est servi lors de l'arrivée des participants. Ici, les Pains Ace étaient les commanditaires ainsi que les Fromages de Charlevoix qui étaient à l'honneur. La garniture décadente étant pourvue par les producteurs La lichée, un nom à retenir.

Ensuite? Et bien, ne reste qu'à se choisir une place dans la magnifique salle de bal du Château aménagée spécialement pour permettre aux différents chefs invités de nous préparer chacune de leur(s) recette(s) choisie(s), et nous, de ne rien manquer du...spectacle.

Jonathan Garnier, de la Guilde culinaire, anime l'événement depuis désormais plusieurs années, tirant des prix, mettant à l'aise les chefs, pas toujours habitués de sortir de l'ombre de l’anonymat du fond de leur cuisine pour présenter son savoir-faire devant public. Bon vivant, et tout en humour, il s'amuse avec son auditoire de gastronomes conquis d'avance.
Quels chefs? Et bien ce samedi, nous avons pu voir à l’œuvre (dans l'ordre):
  • Max l'Affamé (Max L’Affamé vous reçoit - Zeste) [ici sur la photo]
  • Yann Verreault (Le Cendrillon - QC)
  • Geneviève Everell (Sushi à la Maison)
  • Stéphane Modat (Le Champlain - Qc)
  • Laurent Godbout (Chez l'Épicier - Mtl)
  • Éric Gonzalez (L'Atelier de Joël Robuchon - Mtl)
  • Stéphanie Labelle (Pâtisserie rhubarbe - Mtl)
Quoi d'autre encore? Entre les présentations culinaires, nous ne sommes pas en reste, car tous les commanditaires et les producteurs locaux sont les exposants dans les salles à l'opposé de la salle de bal: que quelques pas pour s'y rendre.
Et, Château Frontenac oblige, nous avons une magnifique vue de notre belle Cité par la fenêtre. C'est pas désagréable, du tout!











Les chefs tous ont une cause à cœur: la bonne bouffe! Mais surtout, la bonne bouffe de chez nous. Celle qui nous ressembles, celle qui nous donne notre couleur propre: les produits de notre terroir. Ces produits qui font que la cuisine québécoise peut exister.

À cet effet, lors de cette édition, le chef Stéphane Modat, du Château Frontenac, tout juste revenu d'un périple de découvertes dans le Grand Nord, est de retour avec toutes sortes de bonnes saveurs et d'idées de recettes issus des peuples inuits. Voulant introduire le tout au menu du grand établissement, il s'est vite heurté à un problème inattendu. Québec, pays de chasseur depuis 400 ans, il est interdit ici pour tout restaurateurs ou supermarché de vendre de la viande de gibier. Il milite désormais pour faire évoluer ces lois. Il a même poussé la provocation de nous servir des bouchées d'orignal originaire de...Laponie! 

Car il y a un point de taille que je ne vous ai pas encore raconté, c'est que lors du FoodCamp, à chaque présentations des chefs, des bénévoles passent dans les allées pour nous faire déguster, en format bouchée, la recette qui est en train d'être préparée sur scène! Et c'est là tout le bonheur. Fini le temps, où comme à la maison, nous sommes tous à saliver devant une émission de cuisine. À ce congrès culinaire, nous sommes tous assis, loin du monde rêvé, à goûter les vraies saveurs du monde. Ici, nous voyons donc les bouchées de barre nutritive des chasseurs inuits: mélange de viande, de petits fruits et d'herbes. Savoureux à souhait, mais vous m'excuserez d'en avoir oublié le vrai nom.

Il nous a également servi un tartare de caribou (de Laponie) avec une mayonnaise aux œufs de poissons, telle qu'il a vu être faite par les mères de famille inuit. Une belle découverte!

Autre chef qui a retenu mon attention, Éric Gonzalez, Québécois d'adoption depuis près de 20 ans déjà, mais également Maître Cuisinier de France. Un mot: impressionnant. Car, autre plaisir de l'événement, et je le répète, nous ne sommes pas dans une émission de télé. Les chefs ne sont pas encadrés par les règles de production, ni coupé au montage: ils sont sur scène, tels qu'ils sont. Chacun avec leur personnalité, leur accent, leurs gênes, leur dada, leurs sourires.

Il nous a servit des bouchées de tartare de betteraves. En toute honnêteté, en entendant le mot je n'ai pu que penser qu'au banal. Mais au final, quelle bouchée sublime, car c'est quelque chose de voir un Maître à l’œuvre!




Toute une journée de boustifailles ne pouvait se terminer autrement que par un petit dessert. Ici, au nom bien porté de Stéphanie Labelle, elle nous a fait une petite démonstration de tout son savoir acquis lors de longues années d'apprentissage de pâtissière en France. Des petits choux fourrés à la ganache de chocolat, sans beurre, mais à l'huile de cameline.

Avant de finir, mes chefs coup-de-coeur de cette année?  Yann Verreault, pour sa bouchée de calmar; Stéphane Modat, pour son engagement et les vieilles saveurs renouvellées qu'il nous a rapporté du Nord; et finalement, Éric Gonzalez pour sa qualité de savoir-faire exceptionnelle qui a rendu un légume commun en un éblouissement de saveurs. Mon exposant favoris? Nous avons tous chacun nos coup-de-coeur après tout! Et bien, vous l'aviez déjà deviné: les tartinades La Lichée sont complètement diaboliques! 

Vous voudriez savoir les recettes des chefs? S'il est une blague récurrente à tous les événements, ce qu'elles nous ont été promises depuis il y a 7 ans, et je n'en ai jamais vu la couleur d'une seule... Le plaisir, c'est de participer, d'abord.  La prise de note et de questions aux chefs est des plus que bienvenue.

Pour finir, nous avons pu avoir la grande primeur de l'annonce de la tenue de l'événement les 24 et 25 mars 2018! Mais surtout, inédit dans l'histoire  nous avons pu avoir les noms des 6 premiers chefs qui nous cuisinerons des petits plats lors de la tenue de ce prochain rendez-vous. En reconnaissez-vous? La questions qui tue...ai-je pris des billets?

Pour acheter les vôtres (foodcamp.info)...












Sources:
Photos personnelles Foodcamp Québec 2017

mercredi 27 septembre 2017

Chez Carlos


Si vous rechercher toute la chaleur colombienne à Québec, n'allez pas plus loin qu'au restaurant Chez Carlos Café.

Peut-être loin des grandes avenues de Québec, mais véritable petit endroit à découvrir, on y trouve la qualité des plats typiques avant la quantité: picada, churros, ajiaco, churrasco, tilapia… Carlos offre chaque semaine un menu de base ainsi que différents plats traditionnels à la carte. Les arepas sont à découvrir, comme tout le reste d'ailleurs. Surtout, si l'on y va, c'est aussi pour l'ambiance colorée où les gens qui y travaillent nous offrent un excellent accueil et prennent le temps de répondre à nos questions. La facture est, au surplus, très abordable pour des saveur inoubliables.


Sources:
Chez Carlos Café
Chez Carlos Café : chaleur colombienne à Limoilou

samedi 23 septembre 2017

Le Pont de Québec a 100 ans!



Alors que retentissent par ma fenêtre les feux d'artifices des célébrations du 100ième anniversaire de construction du Pont de Québec, offrons-nous ce moment de contemplation et de méditation de ce qu'il a fallu d'effort et de sacrifices pour parvenir à l'achever. 

Cette Huitième Merveille du Monde, telle qu'il fut nommé à l'époque, aura été la cause, sans compter les blessées, de pas moins de 89 morts. Entièrement fait d'acier riveté, il est du type pont à poutres en porte-à-faux (dit, cantilever, en anglais); il en est d'ailleurs le plus long jamais construit à ce jour. Ce joyaux structural de près d'un kilomètre de long (987m) compte maintes distinctions dont: celui de Monument historique international du génie civil (1987) et de Lieu historique national du Canada (1995).

Après deux effondrements dramatiques, sa date de complétion est en fait le 20 septembre, mais les célébrations ont eu lieu ce samedi 23 septembre, un samedi. Infrastructure publique de première importance, sous l'austérité budgétaire elle fut vendue 1 dollar à la compagnie ferroviaire Canadien National (CN). Aujourd'hui, nous parlons davantage de sa détérioration due à son manque d'entretien que de sa beauté, de son héritage.

Aussi, je vous recommande ces lectures passionnantes:
Messe commémorative pour le pont de Québec
Dossier historique
Un gâteau géant pour les 100 ans du pont de Québec


Sources:
Photo: Wiki

dimanche 17 septembre 2017

L’histoire de la Finlande tient dans une boîte à bébé en carton

Aux détours du Web, je découvris une bien surprenante pratique de nos amis de Finlande. Les bébés n'y sont certes pas amenés par des cigognes ou bien livrés dans des boîtes en carton...Mais presque!

En fait, depuis les années 1930, face à une très forte mortalité infantile, la Finlande très pauvre voyait 65 bébés sur 1000 mourir dès la naissance, le gouvernement de l'époque prit alors cette mesure qui a été maintenue et élargie jusqu'à nos jours... Les bénéfices de la prévention et l'amélioration de l’hygiène et un meilleur couchage pour l’enfant (réduire le facteur de risque de mort subite du nourrisson: la boîte permet de s’assurer qu’il dispose d’un espace sécurisé pour dormir).

Aujourd'hui, peu importe le milieu social du nouveau-né, les mamans ont le choix: soit la boîte, soit un chèque de 140 euros, qui manœuvre astucieuse, vaut moins que la boîte. Elles sont toujours 95% à choisir la boîte. 
Que trouve-t'on dans cette boîte de natalité? Et bien, outre le matelas où déposer son petit finlandais, on compte:  des vêtements en profusion, sac de couchage, un livre de premier bébé, jouets, produits pour le bain, couches, literie...et Scandinavie oblige, des condoms!

Une pratique qui a bien failli faire tache d'encre en Écosse, mais sans succès...


Sources:

samedi 16 septembre 2017

La pomme en cage


Pour les amoureux des friandises glacées, et des pâtisseries: et bien sachez que les deux existent en combiné! ...Pour un maximum de décadence!

L'établissement La pomme en cage à Beauport offre bien des tradionnels cornets de crème glacée et des trempages chocolatés, mais ils vont plus loin. Il est offert également de véritables desserts glacés qui ont l'air tous bons...et ils sont bons!

Il faut ajouté qu'il y est possible de faire la commande de gâteaux ou prendre des bonbons.

Sources:

mercredi 13 septembre 2017

Prisonnier de l'Isle-aux-grues et se laisser séduire par elle...


Tout un chacun, nous avons tous nos façons d'organiser nos vacances de l'été. Au cours d'une semaine, guettant la météo clémente, ma conjointe et moi projections de visiter l'Isle-aux-grues dont nous avions tant entendu parler en bien!


Et ce jour fut! Météo ensoleillée, idéale pour une traversée en bateau à partir de Montmagny et une petite heure ou deux d'excursion avant de repartir. Après un demi-parcours de quelques kilomètres sur une route des plus pittoresques, nous avons donc fait un arrêt, pour nous obligatoire, à la renommée Fromagerie de l'Île-aux-grues. Connue pour son Riopelle qui a d'abord fait sa réputation, tandis que son Mi-Carême l'a propulsée vers l'excellence. Notre butin bien au frais, nous poursuivîmes notre route, qu'une dernière moitié de l'île avant de repartir au continent.


Les maisons de campagnes, les champs, immenses. Surtout, le magnifique bord de mer où le regard se perd... Mais il ne fallait pas perdre de temps, notre traversier nous attendait pour le retour. Nous déroulâmes nos derniers kilomètres avec déjà la nostalgie de devoir la quitter... Que parvenus au quai, vide: nous comprîmes alors toute notre mépris Le prochain bateau ne serait au départ que 8 heures plus tard! Notre erreur ne fut pas anecdotiques, car d'autres s'étaient fait prendre au jeu.


Vacanciers, sans pression à notre horaire, nous ne demandions pas mieux que de découvrir davantage cette petite île de seulement 144 habitants. Parce qu'elle recèle de petits trésors qui nous fit tant plaisir à contempler. Sa réserve naturelle est tout simplement exceptionnelle: 200 espèces d'oiseaux, autant de papillons. Des chênes, désormais si rares dans nos forêts. Des fleurs, partout. À chaque poteau électrique, une cabane à oiseau différente...
Ce qui nous frappa, ce fut le calme. Les petits grillons étaient notre musique, agrémentant le bruissement du vent de la mer; les chants de oiseaux. Tout: nous pouvions entre tout! Le silence qui régnait sur cette île nous obligeait à baisser le ton, car toutes les conversations semblaient à portée d'oreille.




Et ce fut sur un coucher de soleil magnifique, se perdant dans les montagnes de Charlevoix, que notre journée se termina. Nous nous remîmes en files pour l'embarquement, emportant avec nous des souvenirs inoubliables...


Sources:
Traverse L'Isle-aux-Grues–Montmagny
Photos personnelles

vendredi 8 septembre 2017

Le Titan, manège qui porte bien son nom...



Bonjour à tous, nous sommes de retour de vacances et il y a bien 2 à 3 choses que nous aimerions partager avec vous. D'abord, il y avait bien longtemps que je n'avais été au parc d'attraction La Ronde à Montréal. Ma conjointe n'y ayant jamais été: parfaite occasion pour lui faire découvrir!

Arrivés bien avant l'heure d'ouverture, ayant l'intention de profiter au maximum de la journée, nous nous sommes de suite diriger vers le premier gros manège à essayer. Ce fut le Titan. Nous l'ignorions encore, mais il est la toute dernière attraction bâtie en 2017.

Vu de l'extérieur, il a l'air de ça:

Ne manquaient que nous! Bien conçu et moderne, nous nous sommes tout de suite senti à nos aises. Son mouvement de balancier initial est des plus agréable ensuite...Le Titan propulse ses 40 passagers jusqu'à 45 mètres (~15 étages) dans les airs et atteint jusqu'à une vitesse de pointe de ...112 km/h.

Notre balade innocente en balançoire nous a bien vite fait déchanter, nous avons vite eu l'air de ça:


Chose à retenir, lorsqu'on se frotte à un Titan, mieux vaut être prêt à tout!! 😎

Sources:
La Ronde