D'abord, qu'est-ce qu'un pool? D'abord il se dit plutôt comme jeu du directeur général ou jeu du DG. Le but est de réunir plusieurs parieur dont les petites mises varient généralement entre 5$ à 20$ qui doivent se monter une équipe de hockey parmi tous les joueurs de la ligue avec un alignement rassemblant un nombre fixe de joueurs de toutes les positions (attaquants, défenseurs et gardiens). Les parieurs choisissent leurs joueurs selon l'ordre dans lequel ils ont été pigé: d'un ordre allant du parieur 1 à X, puis de X en descendant vers le 1 et ainsi de suite.
Pour cette démonstration, il faut admettre que les parieurs effectuent leurs choix de joueurs suivant logiquement une courbe de rendement des joueurs prédite correctement. Cette démonstration est faite sans prédicat probabiliste en utilisant un raisonnement accessible à la lecture.
Soit un tableau des 200 premiers et meilleurs joueurs de hockey de la ligue. Plus le nombre de joueurs augmente, et plus la courbe ressemble à une asymptote. Cela engendre nécessairement que plus l'on pige tôt, plus le nombre de points en banques est maximisé.
Cela se prouve aisément, qu'à l'inverse, plus on pige un joueur tard, plus l'écart est important avec la première pige. Voici l'écart des points simplifié où chaque point représentent une dizaine de joueurs au classement: plus on s'éloigne du TOP 5, plus l'écart de points entre le premier devient insurmontable.
Cela engendre que ceux qui pigent les premiers, et qui bénéficient donc du pic de point du TOP 5, ils conservent un net avantage sur les autres parieurs qui restent à la traîne. Et cet écart n'est jamais rattrapé par la suite, car il s'amplifie à la suite de la courbe décroissante de rendement de joueurs au fil du classement. Dans cet exemple à 8 parieurs (1 à 8), les derniers qui pigent voient leurs chances s'amenuiser, alors que les 3 premiers parieurs conservent un écart raisonnable qui leur permettent, et ce, peu importe du nombre de tour de la pige, de pouvoir prétendre au gros lot.
Cela permet de conclure facilement, que si les parieurs suivent sagement la courbe normale prédite des joueurs dans leurs choix, et qu'ils n'usent pas de stratagèmes ou de leurs intuitions dans leurs sélections, ceux-ci se garantissent alors une position durable dans le classement final et de remporter leur mise. Cela provoque aussi la marginalisation des derniers parieurs pigés.
Qu'est-ce qui peut changer cette courte démonstration (en ordre d'importance):
- Les prévisions de rendement statistiques de joueurs sont en-dessous de la marge de certitude 50%+1;
- Les parieurs effectuent des choix selon leurs intuitions et non suivant la courbe des probabilités statistiques, cela a pour effet d'amplifier le niveau de risque, donc de flottement dans les positions;
- Les différentes stratégies de pige utilisées par les parieurs;
- Le nombre de parieurs est de 5 et moins, car plus le nombre de parieurs est bas, plus le noyau de joueur productif est mieux répartis, ce qui réduit les écarts et améliore le suspense;
- Toutes variantes dans les règles, par exemple: le nombre de joueurs sélectionnés ou le respect d'un plafond salarial.
Autrement dit, même si vous avez les parfaites prédictions, mais que vous pigez derniers, à moins de profiter des erreurs de vos adversaires...si vous pigez dernier, vos chances de perdre sont importantes, à moins que des conditions ci-haut soient en votre faveur. ...Alors trouvez-vous donc une excuse pour filer à l'anglaise!
Les questions pour faire débat:
-Cette démonstration tient-elle la route? Quel est votre démonstration?
-Est-ce que les amateurs sports exercent aussi de leur patte de lapin dans ce genre de pari pour d'autres sports?
Source des statistiques utilisées
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