samedi 2 octobre 2010

La marche bleue: du pain et des jeux!

Il fut un temps dans l'histoire humaine, où les principales préoccupations la population habitant une cité romaine, au contraire d'une cité grecque, se résumait à la formulation retenue par l'histoire: "du pain et des jeux". Les grandes vérités font parties du Grand Algorithme.

Et bien aujourd'hui nous avons eu un extraordinaire exemple que ce proverbe n'est pas mort, encore qu'il se résume à:. Car une bonne frange de la population de notre ville de Québec s'est rassemblée, à l'initiative commerciale d'une station de radio, portant un chandail avec un slogan écrit dans une autre langue, dans un rassemblement typiquement moutonnier sur les Plaines où nos ancêtres ont combattu. Non seulement ils souillent gravement ce lieu, car ce mouvement est sans fondement politique, mais c'est surtout pour réclamer haut et fort une équipe de hockey d'envergure nationale.

Sans élaborer sur la faisabilité du mouvement, la LNH est une corporation qui a son siège à Toronto et qui est dirigée par le même Américain qui a déménagé le club de hockey historique de la ville. Il n'a toujours que peu démontré d'intérêt pour le marché historique canadien. Le commentaire de Patrick Roy reste très terre-à-terre vis-à-vis démarches entreprises par la population et quelques-uns de nos élus: «L'ambition de Bettman, c'est d'avoir un gros contrat de télévision. Je ne pense pas qu'il y parviendrait en envoyant le signal que le hockey ne fonctionne pas dans certaines villes des États-Unis. La crise économique a fait mal là-bas et s'ils [les Américains] passent à travers, ils voudront garder leurs clubs.» Autrement dit, les clubs américains ne feront pas ce que les anciens propriétaires des Nordiques ont fait, ils savent que le vent va tourner pour eux.

Sans dénigrer les énergies consacrées, et de la bonne volonté et de la foi de la population envers leur sport national, il est curieux de se faire les images en perspectives de 2 époques: au lieu de la horde paysanne réclamant du sang et du pain pour le regarder, aujourd'hui on peut paraphraser ce proverbe par "du gros sport et puis des belles routes".


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