vendredi 18 juin 2010

Connaissez-vous vos ancêtres?

Êtes-vous curieux de connaître quelles sont vos origines? C'est la question que je me suis posée. Le Québec est l'un des endroits les plus privilégiés, et j'oserais dire dans le monde, pour faire une telle recherche. Plusieurs facteurs influencent ce fait, dont trois en particulier. Le premier est bien sûr la  bénédiction, pour un généalogiste, que représente la religion catholique uniformément répartie sur tout un territoire: étant grande héritière de la bureaucratie romaine (la maison qui rend fou!), elle consigne tout sur papier. La seconde, est que notre population est relativement jeune, car vous serez surpris d'apprendre que généralement seulement 12 générations nous séparent de nos ancêtres pionniers. La troisième, c'est que les registres d'immigrations sont accessibles facilement, avec les noms et les provenances de tous les nouveaux arrivants.

Mais comment faire? Il y a bien l'Internet, mais ce n'est pas une baguette magique pour tout, comme vous le savez! Car, si vous vous inscrivez sur un fourm de généalogies, vous pourriez bénéficier des trouvailles des autres chercheurs amateurs qui auraient fait des recherches sur votre famille, et qui désireraient partager, mais cela n'est pas garantit. Pourquoi cela, d'abord, et bien pour deux raisons, tout dépend de la fécondité des familles (les Tremblay ... versus les Sirois, par exemple) mais aussi de la  conservation des sources. Car, voyez-vous, le Québec et l'Amérique du Nord n'ont pas été exempt de guerres, qui, pendant près de 2 siècles, se succédaient les unes après les autres... Et puis de toute façon, vous devrez faire des recherches pour vous rattacher à un arbre.

Et c'est là où ça commence. Vous, vos parents, vos grands-parents...Peut-être même vos arrières-grands-parents: notez tout sur papier. Pour les catholiques, LA meilleure source est celle des mariages, car les noms des mariés y sont inscrits avec les noms de jeunes filles et des deux parents sont consignés en plus du lieu et de la date de mariage. Cela permet de tracer une carte géographique du parcours de vos ancêtres en plus de connaître des origines insoupçonnées! Deux grands livres à consulter: ceux qu'ont appellent le Drouin et le Tanguay. La plupart des mariages de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et du Québec jusqu'en 1935 y sont consignés. Et le meilleur, ce sont les dictionnaires biographiques. Certaines familles y sont répertoriées et vous pourriez surtout y apprendre de beaux détails sur leurs origines et leur métier. Une fois l'arbre dresser, c'est le plus beau des cadeaux pour vos générations à venir...

Bonnes découvertes!

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