samedi 14 août 2010

La crise grecque, confrontations des visions.


Dernier article dans la lignée des scandales cette semaine. S'il y a une crise qui a su retenir l'attention de la presse internationale, c'est celle de la crise en Grèce. Celle-ci a secouée l'Europe ainsi que d'autre pays de moyens et grandes envergures (Irlande, Portugal, Espagne, Italie).

J'ai pu en échanger avec un bon ami de mon père, lui-même d'origine grecque, maintenant retraitée et qui a pu observer lors de son dernier voyage les bouleversements qu'a vécu la population. Cela donne une belle perspective.

Première vision, pointer des causes? Ou une cause? La dette, dû à une société qui a trop? Trop sociale, trop militarisée, trop de petite corruption, trop peu de payeur de taxes? Grèce décadente? (lire cette chronique -abobinable- mais qui donne un tel ton de Normand Lester)

Seconde vision, ceux des choix écœurants, que personne ne veut faire ailleurs, mais qu'il vous sont imposés de faire à la Grèce...avec pour résultat: des sacrifices déchirants pour la population en générale et des riches qui s'en tirent -toujours- bien; des emprunts coupés, mais pas pour les armements. (Écouter ce discours de Cohn-Bendit)

Alors pour faire débat:
-"Ces banques qui nous tiennent par nos dettes", pour reprendre la formulation du film allemand, L'International, justement sorti avant la crise des Subprimes de 2008-2009.
-Mais n'est-ce pas aussi le portrait de nos propres sociétés qui vivent bien et encore au-dessus de ses moyens? Une douce vengeance de pointer l'Autre?
-Des leçons à retenir?
-S'endetter prudemment? Ça existe une dette prudente?

1 commentaire:

  1. Le pire n'est pas encore arrivé pour la Grèce. L'automne sera chaud, chaud, chaud...
    Athanase

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