jeudi 29 mars 2012

Fin progressive de la retraite et des sous noirs...

Le budget Flaherty 2012-2013 du gouvernement Harper n'est pas sans rappeler ceux d'un autre ministre des finances d'un gouvernement conservateur: Wilson.

Après avoir aboli l'âge maximal de la retraite au nom des "droits de la personne", qu'y a-t'il de surprenant maintenant de voir repousser l'âge donnant droit à des prestation de retraite: 67 ans? Peut-être les Canadiens vivent de plus en plus vieux, mais sommes-nous nécessairement des sur-hommes? Je suis encore loin de m'imaginer retraité, mais je sais très bien qu'à 67 ans, je ne serai plus aussi bon que je le suis maintenant dans mon métier, vieilli et fatigué, que ma mémoire sera plus que poreuse, que les petits jeunes se plaindront de moi. Simplement hausser les cotisations n'étant pas idéologiquement acceptable, voilà qu'il faut forcer les gens à travailler encore plus...

Plus que de la simple indignation, je me questionne sur les espoirs flouées de ma génération, sur le mirage à entretenir des générations passées. Parce que le déficit démographique était connu depuis longtemps, pourquoi réagir maintenant, et pas il y a 10 ans, ce qui aurait atténué considérablement la transition démographique? Même chose pour la caisse d'assurance-emploi. Et non, les surplus de la caisse de retraite des Canadiens avait servi de taxe indirecte et aura été drainé dans les finances publiques plutôt que de servir de réserve aux générations futures. Comme c'est le gouvernement qui assume les risques, il a droit aux surplus, même si la caisse n'avait jamais été déficitaire, et maintenant il refile la facture aux plus jeunes. Je pose alors une question de citoyen, pourquoi ce pays est géré à court terme par la petite vue idéologique?

Ah oui, c'est vrai: après des années de doléances, voilà enfin qu'ils retirent les sous noirs.


Article 1
Article 2

Image tirée de l'article 1

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