- la lutte au terrorisme;
- la "difficulté" et du "flou" de savoir si les renseignements provenant d'organisation de services secrets étrangers puissent avoir été arrachées sous la torture;
- le danger de mort imminent ou le bris de propriété.
Face à une telle décision, qui s'agit d'une faille envers la torture, nous avons le droit de citoyen de nous demander si la lutte au terrorisme légitimise tous les actes contre les droits humains? Ces circonstances "exceptionnelles" ici évoquées le sont-elles vraiment? Jusqu'où peut-on "ignorer" si la provenance des informations ont été extirpées sous la tortures?
Hors, l'histoire récente nous apprend, notamment des États-Unis, qu'ils ont utilisé et utilisent la base américaine de Guantánamo pour y torturer les prisonniers de guerre afghans ou ont extrader des suspects vers des pays soutenant la torture et que deux cas de canadiens le prouvent comme Omar Khadr (Guantánamo) et Maher Arar (envoyé en Syrie). Hors le gouvernement canadien était et est au courant de tout ce qu'on vécu ces deux citoyens torturés par les Américains et par les Syriens. Est-ce que le fait de savoir nommément ou d'ignorer volontairement que des informations ont été récoltées sous la menace ou par des sévices physiques graves ne nous rend pas complices? Comment vouloir prendre prétexte de lutter contre le terrorisme au nom de la Liberté et de la Justice lorsque celles-ci sont elles-mêmes bafouées par nos actes? Pourquoi légitimer des actions qui ne sont mêmes pas valables devant un tribunal?
Directive du ministre de la Justice sur l'utilisation des informations obtenues sous la torture
Article 1
Article 2
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