Le fonctionnement de ces sites est généralement le suivant: après s'être inscrit, il faut d'abord acheter des droits d'enchère pour un montant de son choix. Le but est ensuite d'enchérir sur un article désiré, chaque surenchère débitant tout de suite 1$ de votre capital. Mais chaque dollar ne fait ainsi monter le prix de l'article de 1¢ et fait aussi recommencer le compte-à-rebours avant un temps d'adjudication d'environ 10 à 30 secondes. Si l'article est remporté après ce temps, il faut alors payer le montant indiquer pour acquérir l'article.
Ça c'est le scénario idéal que la publicité fait miroitée, mais en réalité il n'y a qu'un seul enchérisseur qui gagne le bien: cela qui poussent tous les autres à toujours enchérir davantage, voyant que le prix d'achat n'est qu'une fraction du coût réel dans le commerce au détail. Celui qui s'enrichit c'est peut-être l'enchérisseur parcimonieux qui sera assez chanceux pour que personne n'augmente la mise une fois le temps d'adjudication écoulé et dont les mises seront inférieures au prix d'achat au supplément...de ses paris? L'amalgame ne peut pas être totalement faux étant donné les allures de loteries en ligne de ces portails. Ils sont une exploitation commerciale du droit d'enchère...au profit de l'enchérisseur. Chaque hausse de prix retournant directement dans la poche du vendeur...alors même que le bien n'est pas vendu encore! Le propriétaire d'un tel site lui empoche gros. Disons, une télévision qui se détaille à 1200$, si elle est vendue sur le site 200$, y a-t'il un profit? Faites-le calcul! ;)
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