mercredi 27 septembre 2023

Absurdité de la guerre russe en Ukraine

 


Une poursuite du dernier billet. Cette guerre, toute autant absurde qu'elle ait été déclenchée, elle exacerbe le pire de l'Homme, tout autant que son cocasse... Tout ces faits ont été vus et entendus.


La définition même de chair à canon? Un fantassin russkof capturé suite à un assaut ukrainien a livré un témoignage qui est venu corroboré ce que de nombreux observateurs remarquaient. L'artillerie russkof, sous la supervision de drones, ils pilonnaient avec précision les arrières de leurs soldats afin qu'ils ne prennent pas la fuite.

Scène surréelle, à Izioum, autre ville martyre proche de Kharkiv. Parmi les décombres, se trouvait un piano abîmé. Surplombant le quartier, de cet immeuble crevé par les obus, un pianiste s'y assit et joua une mélodie. La musique, plus forte que les rockets?

Lors d'une autre guerre, afin de préparer correctement le débarquement du Jour J, et ne pas commettre les erreurs du raid de Dieppe, le renseignement anglais s'était mis à la recherche de toutes les photos de touristes possédés dans les familles en visite sur les plages françaises. De retour à la guerre d'Ukraine, les réseaux sociaux sont des décupleurs de forces pour un service de renseignement organisé. Tout débuta sans doute par la fierté d'un touriste russkof posant en maillot et torse bombé devant le fleuron du système de missiles S-400. La photo était géolocalisée. Une salve de missiles plus tard: 1,2 milliards $US de perte pour l'armée du tsar.

On ne peut rencontrer ce genre de situation qu'en Russie diriez-vous? Une scène filmée par une caméra de surveillance d'une porte d'entrée. Une mère accompagnée de ses 2 jeunes fils y sonne. Par sa droite, on aperçoit un vieux monsieur, habillé à moitié en militaire: en béret et arborant fièrement son 'Z'. On le présume vétéran. On n'entend pas les dires, mais on voit bien les gestes, le vieil homme semble vouloir montrer aux enfants comment se servir d'une grenade. La mère semble de plus en plus aux aguets pour sa progéniture. Alors à ce moment, le soldat d'un jour dégoupille une véritable grenade, sans doute conservée depuis ses jeunes jours, et la lance dans le jardin plus loin. Elle explose tout autant que cette mère de colère qui repart aussitôt avec ses enfants.

Des soldats ukrainiens pas en manque de créativité ont réalisé un espèce de pigeon en papier-mâché qu'ils ont juché sur un drone envoyé voler au-dessus d'une tranchée russe pour y "chier" une bombe. Qui avait dit que guerroyer n'était pas sans humour? 

Toutes les armées du monde sont les mêmes: il n'est pas rare que les soldats ukrainiens, en fouillant les effets personnels des russkofs morts, ils y trouvent une petite culotte en dentelle. Si c'est pas ça qu'on appelle se faire donner de l'espoir.

En parlant de...Un russkof, apercevant un drone approché, rampa autant qu'il a pu dans sa tranchée, jusqu'à l'épuisement. Ne pouvant rivaliser avec un tel engin à pleine vitesse, il s'est planqué dans un coin, a saisi une image sainte de sa poche et mis sa main pour protéger sa tête...Il a été bombardé quand même; dieu semble être du côté des Ukrainiens.

Je ne compte plus les unités russes qui se filment tous ensemble pour dénoncer: le manque chronique d'équipement, de support de leur hiérarchie directe, de la dureté des combats et de l'espérance de vie absurde au front dont les taux de pertes avouées avoisinent les 90%...Mais également de leurs épouses et copines à la maison sans nouvelles depuis des semaines et des mois qui font de même et qui en appellent directement à Poutine. Dieu est trop haut et le Tsar trop loin, disait-on en Russie d'alors.

Un peu comme cette recrue de la marine russe qui dénonçait publiquement le fait de s'être engagé sur un navire...non-existant: il s'est retrouvé au front ukrainien. Se faire monter en bateau, qu'on dirait au Québec!

Un peu de statistique? Au dernier décompte 1 soldat russe est mort pour chaque 48cm gagné à Bakhmout. Un ratio peu enviable inégalé depuis la Grande Guerre.

Les beuveries entre soldats sont une caractéristique du métier, ce l'est d'autant chez les russkofs. À Voronezh, bourgade non loin du front, 5 en sont mort lorsque qu'une échauffourée a éclatée et que l'un d'entre-eux a dégoupillé une grenade qui les a tous tués.
 

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