Dans une série de trois billets sur les petites forces insoupçonnées de la Nature qui peuvent transformer notre monde, en voici le dernier sur les saules.
L’importance des milieux humides est connue des scientifiques et du grand public. Ces habitats fragiles ont un grand rôle à jouer dans la nature. Entre autres, ils servent de filtre et ils aident de façon naturelle à la dépollution de l’eau douce.
Ce principe pourrait-il être utilisé pour traiter les eaux usées de nos villes? La réponses est oui! Dans le cadre de sa maîtrise, Xavier Lachapelle-Trouillard a constaté que la méthode est efficace pour les trois principaux contaminants organiques : l’azote, le phosphore et la matière organique. Comment faire? Il faut certes d'abord construire des canalisations afin d'acheminer les eaux usées vers la plantation de saules à croissance rapide. Croissance rapide? Les eaux usées sont utilisés comme nutriments: l’azote, le phosphore et les matières organiques stimulent la croissance des saules. Le choix du saule se justifiant par le fait que c’est une espèce qui pousse très vite sous nos latitudes nordiques et qu'elle n'est pas envahissante. Une fois poussés, les troncs des arbres qui ont été irrigués sont plus massifs et ils ont davantage de tiges. Ces avantages ne sont pas négligeables, car une fois récoltés, ces saules ont une valeur économique.
Ensuite, comme tout milieu humide, une portion de l’eau est évacuée dans l’atmosphère par évapotranspiration, le reste percole dans le sol: de l'aurea pure. Toutefois, un bassin de rétention est nécessaire pour stocker les eaux usées durant l’hiver. Mais une fois l’été venu, les résultats sont au rendez-vous.
Un projet déjà en démonstration à Saint-Roch-de-l’Achigan, depuis 2016. Les eaux usées irriguent une plantation de saules à croissance rapide dans le cadre du projet PhytovalP, une initiative de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal. Le tiers des municipalités québécoises, cette catégorie compte 242 municipalités, soient des villes de 300 à 800 habitants, elles auraient tout intérêt à utiliser cette méthode de traitement des eaux usées qui convient tout à fait à leurs besoins, pour des investissements minimes.
Tant de génie humain pour reproduire ce que la nature avait déjà compris?
Sources :L’importance des milieux humides est connue des scientifiques et du grand public. Ces habitats fragiles ont un grand rôle à jouer dans la nature. Entre autres, ils servent de filtre et ils aident de façon naturelle à la dépollution de l’eau douce.
Ce principe pourrait-il être utilisé pour traiter les eaux usées de nos villes? La réponses est oui! Dans le cadre de sa maîtrise, Xavier Lachapelle-Trouillard a constaté que la méthode est efficace pour les trois principaux contaminants organiques : l’azote, le phosphore et la matière organique. Comment faire? Il faut certes d'abord construire des canalisations afin d'acheminer les eaux usées vers la plantation de saules à croissance rapide. Croissance rapide? Les eaux usées sont utilisés comme nutriments: l’azote, le phosphore et les matières organiques stimulent la croissance des saules. Le choix du saule se justifiant par le fait que c’est une espèce qui pousse très vite sous nos latitudes nordiques et qu'elle n'est pas envahissante. Une fois poussés, les troncs des arbres qui ont été irrigués sont plus massifs et ils ont davantage de tiges. Ces avantages ne sont pas négligeables, car une fois récoltés, ces saules ont une valeur économique.
Ensuite, comme tout milieu humide, une portion de l’eau est évacuée dans l’atmosphère par évapotranspiration, le reste percole dans le sol: de l'aurea pure. Toutefois, un bassin de rétention est nécessaire pour stocker les eaux usées durant l’hiver. Mais une fois l’été venu, les résultats sont au rendez-vous.
Un projet déjà en démonstration à Saint-Roch-de-l’Achigan, depuis 2016. Les eaux usées irriguent une plantation de saules à croissance rapide dans le cadre du projet PhytovalP, une initiative de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal. Le tiers des municipalités québécoises, cette catégorie compte 242 municipalités, soient des villes de 300 à 800 habitants, elles auraient tout intérêt à utiliser cette méthode de traitement des eaux usées qui convient tout à fait à leurs besoins, pour des investissements minimes.
Tant de génie humain pour reproduire ce que la nature avait déjà compris?
Des saules pour recycler les eaux usées
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