Depuis plusieurs années, nous avons constaté une baisse marqué de la qualité des repas servis dans les hôpitaux et les CHSLD au Québec. Une préoccupation présente également au Canada anglais, par ailleurs. Comment se fait-il que dans un pays latin, comme le nôtre, il est possible d'aussi mal manger?
Pour moi, le feu m'a été mis aux poudres lorsque avec ma conjointe, nous avons regardé l'émission l'Épicerie du 1er novembre 2017 dernier. On y parlait du virage de la nourriture biologique des Danois, suivi également dans leurs institutions sociales, comme les écoles, et les hôpitaux. La scène était surréaliste, car nous salivions devant de la nourriture servie aux aînés et aux patients dans les hôpitaux. Tous les intervenants danois interrogés mentionnaient que l'apport de nutriments est fondamental pour toute guérison, que la qualité alimentaire aide au moral, et que manger biologique aide également notre Terre. Et ça avait vraiment bon en plus!
À l'opposé, comment se fait-il que l'on mange mieux dans un refuge de sans-abri que dans un CHSLD? Comment se fait-il qu'au Canada, pourtant membre du G8, 45% des patients admis dans les services de chirurgie ont un apport insuffisant en vitamines, minéraux et autres nutriments nécessaires? Sommes-nous en train de régresser, où à l'époque de nos ancêtres, la ration alimentaire moyenne servie dans un hôpital correspondait à un seuil de malnutrition? Scientifiquement, ces carences alimentaires avérée affectent, bien entendu, la capacité à maintenir en santé les tissus et à conserver ses capacités fonctionnelles; et à cause de ces carences, les patients demeurent statistiquement hospitalisés durant deux ou trois jours de plus (en moyenne) que les patients qui n'en souffrent pas. Cela revient à un coût de 2000$ supplémentaire par hospitalisation. ...Il est vrai que le menu servis n'est pas prescrit par un médecin. Mais face à ces chiffres, ne serait-il pas autant important de considérer la qualité de l'alimentation que celle des médicaments?
Pour moi, le feu m'a été mis aux poudres lorsque avec ma conjointe, nous avons regardé l'émission l'Épicerie du 1er novembre 2017 dernier. On y parlait du virage de la nourriture biologique des Danois, suivi également dans leurs institutions sociales, comme les écoles, et les hôpitaux. La scène était surréaliste, car nous salivions devant de la nourriture servie aux aînés et aux patients dans les hôpitaux. Tous les intervenants danois interrogés mentionnaient que l'apport de nutriments est fondamental pour toute guérison, que la qualité alimentaire aide au moral, et que manger biologique aide également notre Terre. Et ça avait vraiment bon en plus!
À l'opposé, comment se fait-il que l'on mange mieux dans un refuge de sans-abri que dans un CHSLD? Comment se fait-il qu'au Canada, pourtant membre du G8, 45% des patients admis dans les services de chirurgie ont un apport insuffisant en vitamines, minéraux et autres nutriments nécessaires? Sommes-nous en train de régresser, où à l'époque de nos ancêtres, la ration alimentaire moyenne servie dans un hôpital correspondait à un seuil de malnutrition? Scientifiquement, ces carences alimentaires avérée affectent, bien entendu, la capacité à maintenir en santé les tissus et à conserver ses capacités fonctionnelles; et à cause de ces carences, les patients demeurent statistiquement hospitalisés durant deux ou trois jours de plus (en moyenne) que les patients qui n'en souffrent pas. Cela revient à un coût de 2000$ supplémentaire par hospitalisation. ...Il est vrai que le menu servis n'est pas prescrit par un médecin. Mais face à ces chiffres, ne serait-il pas autant important de considérer la qualité de l'alimentation que celle des médicaments?
Finalement, petit exercice. Voici deux plateaux repas, l'un servit dans un hôpital japonais, et l'autre, servit dans un hôpital québécois: lequel voudriez-vous vous régaler?
Sources:
Photo personnelle
Bien manger à l'hôpital
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