lundi 9 avril 2012

"Faire dur": se faire tatouer jusqu'à en être repoussant

Dernier d'une série de 3 billets sur le thème de l'expression bien québécoise "faire dur", voici le non moindre Rick Genest.

Sur cette image ci-contre, ce montréalais n'est pas maquillé: il est tatoué sur 90% de son corps. Un tatouage intégral représentant un corps en putréfaction. Après son premier tatouage à l'âge de 16 ans, il fut pris d'une profonde fascination pour cette forme d'art. Suite de transformation qui a duré près de 6 ans et à qu'il lui a coûté près de 17 000$, il était devenu Zombie boy. Connaissant la notoriété sur Facebook après avoir franchi le cap du million d'amis, il fut contacté par un styliste: c'était le début de sa carrière de mannequin, apparaissant maintenant lors de défilés, dans des magazines ou dans des films et vidéoclips. Il détient aussi 2 records dans le Livre Guinness des Records.

Sorte d'artiste de corps, comme en en voyait à l'époque où les cirques exhibaient des curiosité de la nature (voir le film l'Homme-éléphant), cette forme de voyeurisme du morbide et du laid n'a pas disparue avec le temps, mais c'est plutôt transformée avec un côté chic et glamour.


Site officiel
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Wiki de Rick Genest
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Image tirée de Wikipedia

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