S'il est un sujet dont mes amis connaissent mon enthousiasme, c'est bien celui de la Bouffe, et notamment celle servie lors du FoodCamp. Cette heureux événement nous est revenu pour une nouvelle année; pour notre plus grand bonheur! Vous n'allez pas le croire, mais moi-même, je tente de me raisonner. "Non, non, n'y retourne pas cette année, que je me suis dit." Et non, pour une sixième année consécutive, je n'ai pas écouté la petite voix angélique qui m'implorait de m'éloigner de ce lieu de perdition pour tous les gourmands qui existent! Quel est cet événement qui me passionne tant? Quoi y trouver? Voici une petite visite-résumée pour les néophytes.
Le lieux? Nul autre que le Château Frontenac, et ce, pour une 5ième année. Les deux premières éditions ayant été tenues au Château Laurier. Un petit goûter-déjeuner est servi lors de l'arrivée des participants. Ici, les Pains Ace étaient les commanditaires ainsi que les Fromages de Charlevoix qui étaient à l'honneur. La garniture décadente étant pourvue par les producteurs La lichée, un nom à retenir.
Quels chefs? Et bien ce samedi, nous avons pu voir à l’œuvre (dans l'ordre):
- Max l'Affamé (Max L’Affamé vous reçoit - Zeste) [ici sur la photo]
- Yann Verreault (Le Cendrillon - QC)
- Geneviève Everell (Sushi à la Maison)
- Stéphane Modat (Le Champlain - Qc)
- Laurent Godbout (Chez l'Épicier - Mtl)
- Éric Gonzalez (L'Atelier de Joël Robuchon - Mtl)
- Stéphanie Labelle (Pâtisserie rhubarbe - Mtl)
Quoi d'autre encore? Entre les présentations culinaires, nous ne sommes pas en reste, car tous les commanditaires et les producteurs locaux sont les exposants dans les salles à l'opposé de la salle de bal: que quelques pas pour s'y rendre.
Les chefs tous ont une cause à cœur: la bonne bouffe! Mais surtout, la bonne bouffe de chez nous. Celle qui nous ressembles, celle qui nous donne notre couleur propre: les produits de notre terroir. Ces produits qui font que la cuisine québécoise peut exister.
À cet effet, lors de cette édition, le chef Stéphane Modat, du Château Frontenac, tout juste revenu d'un périple de découvertes dans le Grand Nord, est de retour avec toutes sortes de bonnes saveurs et d'idées de recettes issus des peuples inuits. Voulant introduire le tout au menu du grand établissement, il s'est vite heurté à un problème inattendu. Québec, pays de chasseur depuis 400 ans, il est interdit ici pour tout restaurateurs ou supermarché de vendre de la viande de gibier. Il milite désormais pour faire évoluer ces lois. Il a même poussé la provocation de nous servir des bouchées d'orignal originaire de...Laponie!
Autre chef qui a retenu mon attention, Éric Gonzalez, Québécois d'adoption depuis près de 20 ans déjà, mais également Maître Cuisinier de France. Un mot: impressionnant. Car, autre plaisir de l'événement, et je le répète, nous ne sommes pas dans une émission de télé. Les chefs ne sont pas encadrés par les règles de production, ni coupé au montage: ils sont sur scène, tels qu'ils sont. Chacun avec leur personnalité, leur accent, leurs gênes, leur dada, leurs sourires.
Il nous a servit des bouchées de tartare de betteraves. En toute honnêteté, en entendant le mot je n'ai pu que penser qu'au banal. Mais au final, quelle bouchée sublime, car c'est quelque chose de voir un Maître à l’œuvre!
Pour acheter les vôtres (foodcamp.info)...
Sources:
Photos personnelles Foodcamp Québec 2017
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